Certaines études et recherches ont confirmé le fait que les pensées négatives fréquentes favorisent les risques d’Alzheimer. Des situations qui ont stimulé des émotions fortes sont celles que l’on se rappelle le plus. La relation entre la mémoire et les sensations fortes a déjà été démontrée par plusieurs études. Qu’en est-il de la réalité ?
Les hypothèses liées à cette relation entre les émotions et l’Alzheimer
Des études effectuées par des chercheurs issus de l’université de Caen-Normandie en France, de l’université McGill au Canada et l‘université Collège de Londres ont prouvé les facteurs de risques chez des patients de plus de 55 ans. Durant deux ans, des patients ont été suivis. Des enquêtes par rapport à leurs émotions négatives ont été effectuées. Aussi, leurs capacités cognitives ont été analysées comme l’attention, le langage, la mémoire ainsi que la cognition spatiale.
Pour détecter les sources de la maladie d’Alzheimer, on utilise des scanners cérébraux. Ils mesurent les dépôts de Tau et amyloïdes. Il s’agit de protéines formant les principales causes de la maladie d’Alzheimer lorsque le cerveau en accumule plus qu’il ne le fut. Or, en faisant passer aux scanners une partie des patients, les chercheurs ont découvert que le déclin cognitif était lié à l’anxiété et la dépression. Ce qui mène à une conclusion que ces sensations négatives favorisent les risques de maladie d’Alzheimer.
Cette relation entre la mémoire et les émotions fortes s’explique à travers l’effet des émotions sur la mémoire ou EEM. Au XIXème siècle, une étude de William James a déjà relaté le fait que les excitations émotionnelles entraînaient une concentration de l’attention sur le stimulus. Il a même expliqué que ce phénomène laissait une trace sur le tissu cérébral. De nos jours, on se réfère à un encodage de l’information, la consolidation ainsi que la récupération.
La réalité chez les personnes âgées
Des études ont démontré que les personnes âgées saines se concentraient surtout sur les stimuli positifs. Avec l’âge, les sujets âgés préfèrent donner de la place au bien-être et aux objectifs à court terme. Ce phénomène constitue ce qu’on appelle effet de positivité.
Chez les sujets atteints de la maladie d’Alzheimer, les émotions sont ressenties de la même façon que chez les sujets sains. Cependant, ils présentent des difficultés à ressortir leurs émotions avec les expressions du visage notamment la colère, la peur, la joie, et autres. Ce trouble est surtout lié à un déficit cognitif et non à déficit lié au traitement des émotions.
Les émotions fortes que l’on ressent dans la vie quotidienne détiennent une emprise sur notre santé physique que ce soit positive ou négative. Elles restent dans nos mémoires pendant une période assez durable. A l’instar, l’entrainement mental comme la méditation aide à promouvoir les aspects positifs et diminuer les aspects négatifs. Puis, les sensations sombres comme la dépression et l’anxiété ont toujours été considérées comme des facteurs menant à une démence.
Toutefois, de nouvelles méthodes ont été découvertes pour aider les patients à se sentir bien et de diminuer le développement de la maladie d’Alzheimer. L’impact émotionnel de la musique sur les capacités sensorielles, comportementales et sociales des patients a été prouvé. Effectivement, les sujets touchés par la maladie possèdent encore la capacité d’apprendre de nouvelles chansons.